AD 64 : archives départementales des Pyrénées-Atlantiques à Pau

Les archives départementales du 64 conservent de véritables trésors. Au-delà des nombreux documents proposés en ligne sur leur site internet, des milliers d’actes et de registres variés vous attendent pour connaître encore un peu mieux l’histoire de vos ancêtres basques et béarnais. Les particularités de la recherche en Pyrénées-Atlantiques, vous mèneront à des découvertes passionnantes qui s’étofferont grâce à la consultation de documents anciens aux AD 64.
Pour préparer votre visite avec soin, nous avons rassemblé les informations importantes au sein de cet article.

Aller aux AD 64

Contacts

• Archives départementales
  • Cité administrative
  • Boulevard Tourasse, 64000 Pau
  • Tél. : 05 59 84 97 60
  • Fax : 05 59 84 83 29
  • archives@le64.fr
  • site internet : archives.le64.fr

Consultation des documents

Si vous venez pour la première fois en salle de lecture à Pau, il faudra vous inscrire :

• une pièce d’identité valide vous sera demandée
• une photographie également pour établir votre carte de lecteur
• Vous devrez remplir un formulaire d’inscription
• Le règlement intérieur vous sera détaillé

Avant d’entrer en salle de lecture proprement dit, vous devrez déposer vos affaires dans des casiers prévus à cet effet et qui ferment à clé. Vous y trouverez une pochette transparente dans laquelle vous pourrez ranger des feuilles volantes, crayons papier. Vous pourrez vous servir de votre appareil photo numérique ou smartphone et de votre ordinateur portable.

Une table vous sera attribuée. Il ne vous restera plus qu’à demander des documents :

• vous pouvez demander 14 documents (cotes) par jour maximum
• 3 cotes sont communiquées par levées
• on ne consulte qu’une cote à la fois

Les heures d’ouverture

Du mardi au jeudi :

• matin > 9h à 12h
• après-midi > 13h à 17h

Avant de partir

Assurez-vous que les documents que vous souhaitez consulter sont bien disponibles et communicables. Un coup d’œil sur la page d’actualités du site des archives vous donnera déjà des informations. Vous pouvez également appeler les AD 64 pour vérifier dans quelles conditions vous pourrez obtenir la communication de certains registres. En effet, certains fonds peuvent faire l’objet d’un opération de numérisation, d’un dépoussiérage ou être en quarantaine pour moisissures.

Vérifiez également que les informations recherchées ne sont pas disponibles sur le site internet des AD 64. En effet, seuls les documents non numérisés et qui ne sont pas consultables en ligne sur le site earchives seront communicables en salle de lecture. Vous avez par exemple les actes d’état civil en ligne pour le Pays Basque et le Béarn.

Un nouveau site internet pour les AD64

L’ancien site internet a été totalement refondu afin de le rendre plus accessible. Il n’y a pas eu d’ajouts de nouveaux documents numérisés mais les registres matricules jusque là consultables sur un site séparé sont désormais directement accessibles depuis ce nouveau site.

Registres matricules : le retour

Les registres matricules sont maintenant intégrés et on y accède comme on accède aux images de l’état civil via le menu « Archives ».
La recherche par nom est toujours possible et la fiche signalétique s’ouvre dans la nouvelle visionneuse.

Une nouvelle visionneuse pour les images d’actes

Celle-ci présente plusieurs atouts : la navigation parmi les images d’actes (état civil, militaires, notaires …) est fluide, on peut facilement zoomer, des réglages tels que le contraste, la luminosité, la rotation de l’image sont très utiles.
Un convertisseur de dates est également apparu donc particulièrement pratique dès qu’on aborde les actes du début XIX^ème et le calendrier révolutionnaire.

Des liens pérennes … ou pas !

Les généalogistes qui font des relevés d’actes d’état civil (naissances, mariages, décès) l’ont sans doute constaté : les liens ont beaucoup changé !
Il s’agit peut-être là, de la modification majeure dans cette nouvelle présentation earchives. Exit les liens modifiables et non durables, bienvenue aux liens ARK !
Ces derniers sont pérennes, ils ne pourront plus être modifiés et assurent un accès permanent à la ressource qu’ils identifient tel un registre de naissance, une liasse notariale, un plan du cadastre… Ce type de lien, intégrant un identifiant ARK est utilisé par de nombreux services d’archives en France et dans le monde entier mais aussi par les bibliothèques comme la Bibliothèque nationale (BNF).

Le hic, car il y en a un, est que la pérennité n’est pas … tout à fait assurée, ce qui remet en question l’essence même, sinon la raison d’être du ARK et le rendrait presque, à terme, inutile.
Si le nouveau lien identifie bien un dossier (contenant plusieurs images), la démarche ne va pas jusqu’au bout puisque chaque image ne s’est pas vue attribuer un numéro unique. On devra donc se contenter d’un « vue 1 », « vue 2 » … comme les pages d’un livre.
Si les AD64 insèrent ou suppriment une image : toute la numérotation bougera et les relevés que nous réalisons ou les liens vers les actes que vous insérez dans votre logiciel généalogique préféré (ou sur Geneanet et Filae) seront à corriger autant de fois que nécessaire.

Nous en avons discuté avec le service des archives : l’écoute est là et nos demandes comprises et entendues. Espérons que la solution sera trouvée pour que la pérennité du lien ARK s’affirme dans sa durabilité !

L’histoire des archives 64

Les archives du Pays Basque et du Béarn ont une histoire peu commune. Elles ont beaucoup voyagé avant de connaître la stabilité dans un bâtiment taillé sur mesure en 1971.
Anciennement logées au Couvent des Cordeliers de Pau, les archives 64 sont peu à peu installées à la Préfecture tout au long du XIX^e siècle. Il restait néanmoins certains fonds anciens au château de Pau.
Malheureusement l’incendie en 1908 de la Préfecture a détruit la quasi totalité des documents de la période révolutionnaire et une bonne partie de ceux du XIX^e. Heureusement certains fonds furent moins touchés comme les archives anciennes (datant d’avant la Révolution) et certains services comme les tribunaux n’avaient pas encore versé leurs fonds aux AD 64 et furent donc totalement épargnés.

Le projet des années 60

Soudainement dépourvues d’endroit pour être conservées, les archives déménagèrent du Sacré Cœur à l’ancien Couvent des Ursulines, pour arriver au Parlement de Navarre.

En 1966 un projet voit le jour afin de bâtir un nouvel écrin pour accueillir les archives. André Remondet et Fernand Noutary sont les deux architectes choisis pour porter le projet.
André Remondet, originaire de Côte d’Or, prix de Rome en 1936 est architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux. Il est notamment architecte en chef des ZUP de Pau et participe à la construction de nombreux bâtiments du quartier Saragosse. Il a aussi réalisé la cité administrative de Bayonne en 1955.
Fernand Noutary né en 1903 à Pau est lui-même fils d’architecte. Son père Jules-Antoine Noutary originaire de Lourdes a exercé à Pau, ville dans laquelle il a laissé son empreinte grâce à de nombreux bâtiments.

Une architecture efficace pour les AD 64

Le projet reposait sur un parti-pris architectural choisi pour son efficacité : il s’agissait de diviser l’ensemble du bâtiment en un volume bas, plutôt horizontal où serait accueilli le public et un volume vertical, une tour ou bloc-silo de huit étages, destiné à la conservation des documents d’archives dans les magasins. Ce principe avait été appliqué dans d’autres villes en France et était devenu un modèle. L’emplacement sur le boulevard Tourasse fût choisi en raison des possibilité d’extension et de son accessibilité et permit de créer un grand ensemble avec la cité administrative.
Le 9 octobre 1971, le nouveau bâtiment des archives était inauguré. Les AD 64 trouvaient enfin un bel écrin, taillé sur mesure.

Le 5 novembre 2010, un service annexe des archives était inauguré à Bayonne : le pôle d’archives de Bayonne et du Pays Basque.