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Les relevés publiés sur ce site sont là pour vous aider mais n’oubliez pas les quelques règles de base. Les négliger et ce sont des heures de travail perdues pour un résultat incertain.
Dans nos relevés, nous avons respecté l’orthographe des noms : nous les avons recopié tels qu’ils étaient écrits dans le corps de l’acte. Ce n’est pas toujours évident car parfois les actes sont difficiles à lire (taches, ratures, pliures, écriture …).

Travailler sur sa généalogie peut parfois donner le tournis tant les changements opérés sur le nom de famille sont fréquents !

Les relevés classés par nom de famille et par ordre alphabétique vont vous aider, surtout si vous ne savez pas où l’évènement a eu lieu. Ils sont aussi l’occasion de vous familiariser avec les différentes orthographes du nom. Les actes les plus importants sont bien sûr ceux de l’état civil avec les naissances, mariages et décès et pour les plus anciens ceux des registres paroissiaux, les BMS ou baptêmes, mariages et sépultures. Vous retrouverez dans notre article dédié, de nombreux conseils pour interroger au mieux notre base de relevés du 64.


Le nom de famille


Une orthographe fixée tardivement

En Pays Basque et en Béarn, la majorité des noms de famille viennent du nom de la maison dont ils étaient issus. Les patronymes sont donc bien souvent domonyme et rattachés à un lieu particulier : la maison d’un village. Dans les actes anciens vous trouverez donc bien souvent la mention « Jean Lagarde dit Loustalot », Loustalot faisant référence à la maison ou Arnaud maître de Haramburu, sans mention de nom. Il faut savoir que le nom sera celui de la maison : Haramburu.

Attention à l’orthographe fixée tardivement en France (fin XIXe avec l’apparition du livret de famille). Il faut faire preuve d’imagination et penser que les officiers d’état civil inscrivaient les noms selon ce qu’ils pensaient entendre. Il ne faut pas oublier non plus que bien souvent nos ancêtres ne savaient pas lire et écrire : ils étaient donc dans l’incapacité d’épeler leur nom de famille et encore moins d’en vérifier l’orthographe.

A Anos en Béarn par exemple, le nom Pecastang dans un acte de 1865, s’écrira Pecastent dans un acte de 1793.

La proximité avec l’Espagne

En Pays Basque, nous ne sommes pas loin de la frontière avec l’Espagne donc attention au V qui peuvent se transformer en B et vice versa (la prononciation étant la même).

Attention aux initiales comme le S qui peut se transformer en Ç, en Z voire en CH (exemple : Suburu, Çuburu, Zuburu, Chuburu) et donc changer le classement dans les relevés.

Il en sera de même de l’autre côté de la frontière. Pour vos recherches en Espagne, pensez aux modifications de l’orthographe des patronymes.

Le nom qui commence par une voyelle

Quand un nom commence par une voyelle, il peut se trouver nanti d’une consonne comme initiale. Exemple Abadie, peut devenir Dabadie, Dabbadie, d’Abadie, Labadie …

Pensez à chercher à la lettre A, mais aussi à D et à L !

Un H peut également venir se glisser devant un A, transformant le nom Aïsaguer en Haïsaguer avec toutes les déclinaisons possibles : Ayçaguer, Haissaguerre, Daiçaguer …

Pour en finir avec le Y !

Un I peut muter et devenir Y … ou inversement.

Une famille Ithurrondo peut disparaître tout à coup … pensez à aller la chercher à la lettre Y : Ythurrondo ! Et n’oubliez pas les Dythurrondo.

Des lettres en double … ou pas

A un moment le nom prenait deux L, puis quelques années plus tard, plus qu’un. Et pourtant on s’est acharné à chercher avec les deux. Echec ! En effet, on se rendra compte un peu plus tard que des porteurs du nom Hiale Puyo, Hialle Puyo, Hialle Puyoo et Hiale Puyoo coexistaient au sein du même village et qu’il s’agissait bien des ancêtres perdus.

Vous le voyez, il faut faire preuve d’imagination et s’attendre à tout !

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