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Les registres matricules, disponibles sur le site des Archives Départementales des Pyrénées-Atlantiques peuvent nous donner beaucoup d’informations sur nos ancêtres. Chaque soldat commence sa carrière militaire à l’âge de 20 ans dans sa classe d’âge (un soldat né en 1886 fera donc partie de la classe de 1906), et toutes les informations sur chaque soldat sont inscrites sur les registres matricules. Donc à une époque avant l’appareil photo et les cartes d’identité, quelles informations peuvent nous donner les registres matricules et que peuvent-elles nous dire sur l’apparence et le profil de l’homme Altzaiarr de tous les jours ?

Alçay-Alçabéhéty-Sunharette, un petit village souletin

Alçay-Alçabéhéty-Sunharette, Altzai-Altzabeheti-Zunharreta en basque, simplifié par « Alçay » à l’oral, est un petit village de la Soule ayant aujourd’hui environ 200 habitants. Pourtant, on compte 212 registres matricules (utilisables) des hommes Altzaiarr des classes 1878-1920, c’est-à-dire les immatriculés nés entre 1858 et 1900. Il faut prendre en compte un taux élevé d’insoumission (comme dans tout le Pays Basque) et d’émigration (notamment en Argentine et aux États-Unis selon les registres) qui limitent les informations disponibles sur les soldats absents le jour de leur immatriculation. Ainsi, les hommes apparaissant dans ces statistiques ne furent pas tous soldats.

Les professions des militaires d’Alçay

Tout d’abord, les registres matricules nous indiquent les métiers de 208 hommes d’Alçay, ce qui nous donne une idée très claire de l’emploi masculin dans le village. Il faut tenir compte aussi que certains soldats changent d’emploi au cours du temps, et surtout lors des migrations (beaucoup de soldats Altzaiarr ont déménagé en région parisienne aussi).

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En généralisant, on obtient :

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La commune d’Alçay se révèle comme étant une communauté à grande majorité agricole avec plus de ¾ de la population employée dans le secteur primaire, ce qui est tout à fait cohérent avec la société agricole de la campagne souletine.

L’apparence physique des jeunes recrues

Quant à l’apparence physique, les registres nous relèvent la taille de l’individu concerné et peuvent ainsi nous donner la taille moyenne des hommes d’Alçay! 188 tailles sont relevés dans les registres matricules pour les classes de 1878-1920, ce qui nous donnent la répartition suivante :

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On peut en déduire que la taille moyenne des hommes Altzaiarr est aux environs de 166,14 cm, soit 1m 66, même si une taille médiane de 1m 66 serait plus adaptée prenant en compte les deux individus de 1m 53, et les 1m 81 de Jacques Urruty-Garay, classe de 1886.


La couleur des cheveux (et des sourcils dans les plus anciens registres) nous est aussi indiquée; on retrouve la répartition suivante avec 193 données :

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Ainsi les cheveux châtains sont la couleur majoritaire des hommes de Altzai, avec environ 6% de blonds et 3 roux.
Ensuite nous est indiqué la couleur des yeux pour 180 individus :

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On observe, comme pour la couleur des cheveux, que les yeux châtains sont majoritaires, avec environ 35% des habitants ayant des yeux dits traditionnellement « colorés », c’est-à-dire bleus, verts, gris, etc… La forme du front nous est aussi indiqué pour 179 des hommes, on obtient :

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Les soldats Altzaiarr, et ainsi les hommes d’Alçay ont pour la majorité des fronts ordinaires découverts de cheveux comme le voulait la mode à l’époque au Pays Basque.
La forme du nez nous est indiqué de nouveau pour 180 hommes, donnant la répartition suivante :

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La forme de la bouche, indiquée pour 128 hommes nous donne :

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Et la forme du menton, indiquée pour 128 hommes nous donne :

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Finalement, la forme du visage, indiquée pour 179, nous donne :

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À savoir que les caractéristiques physiques sont influencées par la subjectivité des examinateurs étant donné que nous n’avons pas la même échelle pour la longueur du nez ou l’ovalité du menton, ni la même image de ce qui est brun, marron, châtain, châtain-clair, etc…

Seuls 8 soldats sont indiqués comme ayant des marques particulières, dont :

  • Brûlures sur la poitrine (2 soldats)
  • Cicatrice à la région dorsale
  • Cicatrice au côté droit de l’oeil droit
  • Cicatrice au front
  • Cicatrice légère, côté gauche du menton
  • Rousseurs
  • Trois grains de beauté sur la joue droite

Un degré d’instruction noté de 1 à 5

On mesurait également le degré d’instruction sur une échelle de 1 à 5 selon ce schéma :

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Pour 151 hommes Altzaiarr, on retrouve la répartition suivante :

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La majorité possède une instruction primaire plus développée et 85% des hommes peuvent lire et écrire. Un seul homme immatriculé à Alçay-Alçabéhéty-Sunharette est receveur du brevet d’enseignement primaire : Jean Baptiste Carriquiry, classe de 1913; il est probable que l’instituteur Jacques Ernest Esprabens, classe de 1902 (Mort pour la France) l’eut reçu aussi, mais son niveau d’instruction est omis sur son registre matricule.

Les registres matricules révèlent des profils très variés

Il est tout de même difficile d’essayer d’en déduire un profil général de l’Altzaiarr quotidien à partir de ces seules statistiques. Les registres matricules offrent une multitude d’informations plus personnelles sur ces 212 immatriculés ayant chacun leur propre histoire personnelle. Tous n’ont pas vu la guerre, beaucoup sont dispensés, que cela soit à cause de leur situation familiale (fils de veuve, frère en guerre, etc…), ou de leur condition physique (faiblesse générale, myopie, épilepsie, etc…), et même pour des crimes (vol, etc…). Et beaucoup d’autres sont insoumis, ou ont émigré partout dans le monde.

Les soldats d’Alçay engagés dans les campagnes militaires

En termes d’exploits de guerre, pour un tout petit village, Alçay-Alçabéhéty-Sunharette semble avoir produit plusieurs soldats très respectés. Presque tous les Altzaiarr partis à l’immatriculation ont reçu le certificat de bonne conduite, et une majorité ont de nouveau participé à des campagnes de guerre.
Avant la Grande Guerre, les soldats d’Alçay ont participé aux campagnes d’Afrique, d’Algérie, de Tunisie, d’Indochine, et de Chine.
Le plus vieux Altzaiarr ayant participé aux campagnes de la Grande Guerre est Jean Onagoïty, classe de 1890, détaché en 1917 à l’âge de 47 ans, mais peut-être plus choquant est l’histoire de Jean-Pierre Aranart, né en 1871, qui, ayant déjà participé à des campagnes en Tunisie entre 1895-1897, est rappelé pour Grande Guerre où il est blessé et finalement détaché des services armés en 1919 à l’âge de 48 ans!

Il faut aussi noter le médaillé Pierre Dalgalarrondo, né en 1894, qui ayant déjà participé aux campagnes d’Algérie à l’âge de 20 ans, a été rappelé au service pour la Seconde Guerre mondiale en Allemagne, se retirant finalement en 1940 à l’âge de 46 ans.
Nous ne pouvons pas oublier les sacrifices des Altzaiarr qui perdirent leur vie en temps de guerre. Pendant nos recherches, on a repéré 26 soldats décédés pendant leur service.

Les Morts pour la France d’Alçay-Alçabéhéty-Sunharette

Pierre Ascarateil, classe de 1895 : Canonnier, « Mort pour la France le 17 juillet 1916 à l’hôpital auxiliaire n°181 de Pontoise, Oise suite de pleurésie, contractée en service »

Pierre Onagoïty, classe de 1899 : nommé Capitaine, « Mort pour la France le 28 septembre 1918 à l’ambce. 3168 à Pontarcher (Aisne) suite de blessures de guerre » Il était un engagé volontaire, et est doté de plusieurs citations. « Cité à l’ordre de la Division du 5 juin 1916 ‘Chef de section remarquable. Le 24 Mai 1916 a conduit sa section avec le plus joyeux entrain sous un bombardement d’une violence inouïe – A assuré personnellement le service d’observation et de sûreté en avant de la 1ere. ligne avec une complète insouciance du danger – A maintenu très élevé le moral de ses hommes' »

« Cité à l’ordre de la Division n°126 du 23 Mai 1917 ‘Bon officier qui a su, avec sa compagnie, assurer d’une façon parfaite la mission délicate de garder la droite du front d’attaque du régiment malgré un bombardement très meurtrier' »

« Cité à l’ordre de l’armée n°278 du 19 Juin 1917 ‘Excellent officier très énergique commandant une Cie. de 1re. ligne lors de l’attaque allemande du 3 Juin 1917 sur le plateau de Craonne. Des fractions ennemis ayant pu pénétrer dans une partie de ses tranchées, les a chassées par une contre-attaque immédiate faisant éprouver des pertes considérables aux allemands et maintenant toutes ses positions' »

« Cité à l’ordre de la 3eme armée n°448 du 29 Juin 1918 l’ennemi ayant réussi à s’infiltrer dans nos lignes, a effectué en personne une reconnaissance des plus périlleuses sous un feu violent de mitrailleuses et a réussi ensuite par une contre-attaque audacieuse à rejeter l’adversaire hors de la position' »

Cité à l’ordre de la Xe. n°345 du 13 Octobre 1918 ‘Officier de tout premier ordre, modèle de toutes les vertus militaires qui a su faire passer à sa compagnie le souffle qui l’animait. Blessé grièvement le 17 septembre 1918 en tête de sa compagnie qu’il menait à l’attaque sous un feu extrêmement violent de mitrailleuses.' »

Pierre Bidalun, classe de 1901 : « Mort pour la France le 12 octobre 1914 à Oulches (Aisne) tué à l’ennemi »

Pierre Recalt, classe de 1901 : « Décédé le 25 Mai 1916 sur le champ de bataille à Fleury devant Douaumont »  « Mort pour la France le 25-Mai-1916 à Fleury devant Douaumont (Meuse) tué à l’ennemi »

« Cité à l’ordre du Régiment ‘Tué glorieusement à son poste de combat sous un violent bombardement’ Ordre du Régiment 131 du 6 Juin 1916 »

Jean Bordachar, classe de 1902 : Sous-Lieutenant engagé volontaire. « Mort pour la France le 24 Novembre 1914 à Aix-Noulettes Pas de Calais tué à l’ennemi » « Tué à l’ennemi à Aix Noulettes le 24 novembre 1914 »

Jacques Ernest Esprabens, classe de 1902 : nommé Sergent. « Mort pour la France le 14 Avril 1916 au […] Homm. Fromeréville tué à l’ennemi » « Mort pour la France et inhumé au cimetière de Froméreville (Meuse) Fosse 14. Décès constaté le 19 Avril 1916 ».

Arnaud Gette, classe de 1905 : « Mort pour la France le 25 Janvier 1915 à La Creute Aisne disparu au combat ».

Joseph Urruty-Hoquina, classe de 1905 : nommé Caporal « Décédé le 20, 21 ou 22 Septembre 1914 à Craonnelle (Tué à l’ennemi) Mort pour la France » « Mort pour la France le 20 Septembre 1914 à Craonnelle (Aisne) Tué à l’ennemi »

Joseph Onnainty, classe de 1906 : « Mort pour la France le 20 Août 1914 à Tiviers (Lorraine), Tué à l’ennemi » « Tué à l’ennemi au combat de Vivier le 20 août 1914 – Inhumé par les soins des autorités allemandes »

Jean Althabe, classe de 1907 : « Mort pour la France le 21 Sepbre. 1914 à Craonnelle tué à l’ennemi » « Disparu le 21 Septembre 1914 à Craonnelle (Aisne) »

Jean Recalt, classe de 1907 : « Disparu le 22 Mai 1916 à Douaumont (Meuse) » « Mort pour la France le 22 Mai 1916 à Douaumont (Meuse) tué à l’ennemi ».

Pierre Iribarne, classe de 1908 : « Mort pour la France le 30 Avril 1917 à Craonnelle (Aisne) tué à l’ennemi »

Jean Jauréguiber, classe de 1908 : « Mort pour la France le 28 décembre 1918 à Lacarry (Basses Pyées.) Tuberculose pulmonaire maladie contractée en service »

Dominique Carrique, classe de 1909 : nommé Caporal, décoré de la Croix de Guerre. « Mort pour le France le 22 Mai 1916 à Esnes (Meuse) tué à l’ennemi » « Tué à l’ennemi au combat de la côte 304 commune d’Esnes (Meuse) le 22 Mai 1916 » « Décoré de la Croix de guerre à la suite d’action d’éclat pendant la contre attaque du 10 Janvier 1916 sur le Champ de Bataille de Beauséjour (commune de Miaucourt Meuse) Croix de Guerre Mentions, lettres de félicitations, Récompenses diverses ».

Martin Gette, classe de 1909 : « Mort pour la France le 22 Août 1914 à St. Vincent Rossignol (Belgique). tué à l’ennemi »

Arnaud Gette, classe de 1909 : « Mort pour la France le 25 Janvier 1915 à Oulches Aisne, Eclat d’Obus » « Tué à l’ennemi du 24 au 28 Janvier 1915 à Hartebise »

Arnaud Caubet, classe de 1910 : « Mort pour la France le 30 Aout 1914 à Amb de Charleroi (Belgique) suite de blessures de guerre »

Jean Aguer, classe de 1912 : récipient posthume de la Médaille Militaire

« Mort pour la France le 23 août 1914 à Marbaix tué à l’ennemi » « Tué à l’ennemi le 23 août 1914 au combat de Marbaix Ours Manistérées du 12 octobre 1914

« Brave soldat, d’un courage à toute épreuve. Mort pour la France à Marbaix le 23 Août 1914 en s’élançant à l’attaque de fortes positions ennemis »

Pierre Iratçabal, classe de 1912 : récipient de la Croix de Guerre avec Palme et la Médaille Militaire « Mort pour la France le 6 juin 1917 à Courlandon Marne suite de blessures de guerre » « Inhumé au cimetière Militaire du Courlandon (Marne) » « Blessé le 5 Juin 1917 ‘Plaie région scapulaire droite’ […] Cité à l’ordre du Régiment n°212 du 12-6-17 ‘Très bon soldat courageux et dévoué. A été grièvement blessé le 7 Mai 1917 à son poste de combat' »

Jean Etchalus, classe de 1913 : « Mort pour la France le 7 juin 1917 à l’Hopital d’Evacuation de Courlandon (Marne) « Blessures de guerre »

 « Mort pour la France le 7 juin 1917 à l’hôpital d’évacuation n°15 de Courlandon (Marne) Blessures de Guerre »

« Blessé le 3 Juin 1917 au Combat de l’Aisne. Au front depuis le début de la Campagne, s’est toujours distingué par son dévouement et sa bravoure a participé à tous les ravitaillements de sa batterie sous Verdun et dans la Somme en 1916 pendant les attaques d’Avril et Mai 1917 au Nord de l’Aisne. Blessé grièvement le 3 Juin 1917 à son poste au cours d’un ravitaillement en munitions. »

Pierre Iratçabal, classe de 1914 : « Mort pour la France le 31 Décembre 1916 à Sect. du quartier d’Eix – Meuse tué à l’ennemi » « Tué à l’ennemi au Secteur quartier d’Eix (Meuse) »

Raymond Caubet, classe de 1914 : « Mort pour la France le 28 Février 1915 à Beausejour (Marne) tué à l’ennemi » « Tué à l’ennemi le 28 Février 1915 au combat de Beauséjour (Marne) »

Raymond Etchecopar, classe de 1915 : « Mort pour la France le 6 Août 1917 à Craonnelle (Aisne) tué à l’ennemi » « Inhumé au cimetière du bois de Monaco près Craonnelle’

Pierre Aguer, classe de 1915 : « Mort pour la France le 1er 1916 à Vaux (Meuse) disparu »

Jean Laborde, classe de 1916 : « Mort pour la France le 2 Juin 1915 à l’hôpl 21 à Ondes (Haute Garonne) Maladie en service (Rougeole Branch-Pneumonie) » « Décédé le 2 Juin 1915 des suites de maladie à Ondes. Hôpital Rénépol n°21 »

Pierre Iribe, classe de 1910 : N’est pas classifié mort pour la France (voir plus loin pour ses médailles) « Décédé à l’hopital Mre. du Béquet le 25 septembre 1921″

Les soldats d’Alçay médaillés Morts pour la France

  • Dominique Carrique, classe de 1909 : Croix de Guerre (but what étoiles?)
  • Jean Aguer, classe de 1912 : Médaille Militaire
  • Pierre Iratçabal, classe de 1912 : Croix de Guerre avec Palme et la Médaille Militaire

Notons que Pierre Onagoïty, classe de 1899, fut probablement médaillé aussi étant donné ces citations.

Les soldats d’Alçay médaillés

Bernard Carricaburu, classe de 1879, Médaille Militaire, Médaille Commémorative du Tonkin, Chevalier de l’ordre impérial du dragon vert : « Blessé le 9 Novembre 1887 d’un coup de feu à la poitrine dans un combat contre les Chinois à Ngoï-Un, plaie pénétrante à la poitrine, par arme à feu, plaie au poumon, hémaphisie & pneumonie »

Jean-Pierre Aranart, classe de 1891, Médaille Militaire

Augustin Ascarateil, classe de 1894, Croix de Guerre : « Citation à l’ordre du Régiment n°87 du 6 septembre 1917 ‘Bon soldat ayant toujours accompli son devoir’ a été blessé deux fois »

Jean Gette, classe de 1903 : (engagé volontaire) Croix de Guerre 3 étoiles de bronze, Médaille Militaire : « Cité à l’ordre du Régiment n°172 du 25 mai 1916 :  ‘Les 11 et 12 mars 1916 a fait preuve de bravoure sous un très violent bombardement. A été eu une belle attitude au moment de l’attaque allemande' » « À l’ordre de l’I. D. 35 n°26 du 8 mai 1918 ‘Excellent soldat grenadier adroit et très courageux. Au cours d’une violente attaque allemande sursaut partie d’un groupe de contre-attaque s’est porté résolument à la rencontre des vagues ennemies, les ciblant de grenades VB et contribuant à les repousser. A travaillé ensuite pendant plusieurs heures sous un bombardement très violent à l’organisation de la position' » « À l’ordre du Régiment n°196 du 9 octobre 1918 : ‘Bon soldat d’un dévouement à toute épreuve. Au cours des derniers combats appelé en renfort avec son officier dans une campagne de première ligue a assuré avec une activité inlassable et tous des bombardements incessants une liaison parfaite avec les sections de première ligne »

Jean Luc Onagoïty, classe de 1903, Médaille Militaire : « Cité à l’ordre du 18e Régt d’Infrie n°211 du 1er Juillet 1917 ‘Soldat d’élite très courageux, s’est particulièrement distingué par son joyeux entrain au cours de l’assaut du Plateau de Craonne le 5 Mai 1917 a été blessé pendant la progression de la section (Déja blessé à Verdun)’ Blessé le 25 mai 1916 au combat de Verdun contusions multiples par éclat d’obus. Blessé par éclat d’obus, ‘Plaies jambe gauche au combat de Craonne 6 mai 1917′ »

Jean Baptiste Chabalgoïty, classe de 1904, Médaille Militaire : »A obtenu la médaille militaire le 24 Mars 1916 pour prendre rang du 29 février 1916 : ‘Soldat discipliné et dévoué. A été blessé grièvement à son poste le 22 février 1915. Mutilation de la face’ ‘Blessé le 21 février 1915 à Beauséjour. Fracture au maxillaire inférieur droit avec perte de substance perte de tous les dents sauf les grosses molaires supérieures. Perte de la vision de l’oeil gauche, audition de 80% à gauche (suite de blessures par bombe) »

Arnaud Chuburu, classe de 1904, Croix de Guerre : « Ordre de la Brigade n°39 ‘gradé dévoué, consciencieux toujours prêt à accomplir les missions périlleuses. S’est distingué par son sang froid aux combats des 21 au 29 février 1916′ » « Blessé le 4 octobre 1914. Éclat d’obus dans la fesse gauche ayant déterminé une large plaie anpactueux »

Philippe Bidalun, classe de 1907, Médaille Militaire : « Blessé par balle au bras gauche le 29.18.1914 » « Blessé le 27 mai 1915 par balle bras et jambe droite » « Blessé le 1.11.1918 par éclat d’obus, cuisse gauche » « Cité à l’ordre du Rég n°82 du 24 janvier 1919 : ‘Soldat aussi courageux que brave. A toujours montré le plus bel entrain' »

Jean Récalt, classe de 1907, Croix de Guerre : « Cité à l’ordre du Bataillon n°27 ‘Bon chasseur. Blessé en organisation une position sous un violent bombardement' »

Pierre Gette, classe de 1910, nommé sergent, Médaille de la Victoire

Pierre Iribe, classe de 1910, nommé sergent, Croix de Guerre avec étoile vermeil et étoile bronze, Médaille militaire : « Cité à l’ordre du corps d’Armée n°212 du 11 Juin 1917 ‘Blessé en montant en ligne a quand même tenu à porter sa section en avant au moment de l’attaque. A été blessé une 2e fois. Bon & courageux mitrailleur – Avait déjà été blessé en octobre 1915″ « Citation ordre du N. J. n°623 du 28-4-18 ‘Mitrailleur d’une bravoure et d’une allure admirables. Au combat du 28 Mars 1918, s’est crânement porté en avant de la 1èr. ligne pour permettre par le feu de sa pièce le débouché de l’infanterie – Pris à parti par plusieurs mitrailleuses ennemies a continué le tir sans crainte des balles et a été blessé à son poste » « Blessé le 8 Octobre 1915 à Paissy (Aisne) Plaine en région maltaire sortie région pariétale frontale droite. – Blessé le 5 Mai 1917 à Craonne (Aisne) Plaies joue droite ligère face paupière, oeil droit. » « Blessé le 28 Mai 1918 ‘Large plaie à l’épaule droite par balle »

Arnaud Etcheber, classe de 1911, Croix de Guerre avec deux étoiles de bronze : « Cité à l’ordre du Régt. n°248 du 16-1-1918 ‘Fusilier militaire modèle. Au front depuis le début de la campagne. A pris part aux combats de Gozés, Guise, Montmirail, Craonne (1914) Verdun (1916) Craonne (1917) et s’y est toujours comporté en brave soldat. Blessé le 3 Avril 1918 à Domfront (Aisne) » « Plaie du cuir chevelu. Région occipitale, pariétale droite par Éclat d’Obus » « Cité à l’ordre de la Bde-n°91 du 30-10-1918 ‘Au cours des combats des – 1918 a contribué par le feu de son F. M. à la progression de ses camarades et à l’arrêt d’une forte contre-attaque' »

Blaise-Pierre Etchecopar, classe de 1911, Croix de Guerre avec étoile de bronze : « Blessé au Combat de Gozée le 23 août 1914 par balle, à la cuisse gauche, au bras droit et au flanc droit » « À l’ordre du Régt. 914 du 15-1-1919 ‘Au front depuis le début de la guerre a pris part avec le 249e R. I, puis avec le 34e R. I. à toutes les opérations dans lesquelles ces Régiments ont été engagés s’est particulièrement distingué en mars, juin et octobre 1918 en assurant le ravitaillement de son unité sous le feu' »

Jean Arheix, classe de 1912, Croix de Guerre : « Cité à l’ordre du Régiment n°61 du 28 juin 1919 – ‘Excellent conducteur a pris part à toutes les attaques ou sa batterie a été engagée s’est distingué le 27 mars 1918 au Frétoy et aux attaques allemandes, septembre 1918′ »

Raymond Eppherre, classe de 1912, Croix de Guerre, Médaille Militaire : « Blessé le 12 Juin 1914 à Fenne d’Algérie plaies multiples de l’oreille droite et de la face par Ecl. de grenade » « Blessé le 20 juillet 1916 à Harle-court; plaie pénétrante du coude droit par balle » « Ordre du Régiment n°729 du 13 novembre 1917 : ‘Bon soldat, belle conduite au feu, très courageux, blessé deux fois' »

Jean Caubet, classe de 1913, Croix de Guerre avec étoile d’argent : « Blessé le 27.2.15 Cité à l’ordre de la Division n°135 ‘Soldat signaleur, au front depuis 49 mois, a fait preuve de bravoure et de dévouement dans toutes les affaires auxquelles le Régiment à pris part notamment en Champagne (septbre. 15) sur l’Aisne (avril 17) Verdun (septbre. 17) sur la Marne (Juin et Juillet 1918) Légèrement blessé à Beauséjour en février 15, intoxiqué en septbre. 17′ »

Jean Baptiste Carriquiry, classe de 1913, Maréchal des logis fourrier, Croix de Guerre avec palme, Médaille Militaire: « Sous officier d’une énergie et d’une bravoure au-dessus de toute éloge […] d’une contre-attaque s’est élancé un des 1er dans la position occupée par l’ennemi entraînant par son exemple un groupe combattant et contribuant par cette énergique attitude à […] le repli des allemands » « Citation à l’ordre de l’armée du 8 Octobre 1918 ‘A montré une bravoure et une énergie au dessus de toute éloge et fait trois fois des liaisons sur des feux de mitrailleuses extrêmement meurtriers. »

Jean Recalt, classe de 1913 : « Inscrit au tableau spécial de la Médaille Militaire » « Ordre du Regt n°16 ‘Bon soldat grièvement blessé à la face à son poste à Douaumont le 23-5-1916′ »

Pierre Aran, classe de 1914, Croix de Guerre : « Cité à l’ordre du Régt. n°20 de l’AD/13 en date du 29-11-1917 »

Pierre Dalgalarrondo, classe de 1914, Croix de Guerre avec étoile de vermeil, argent, et bronze, Médaille Militaire, Chevalier de la L. H. : « Cité à l’ordre du Régt. n°2172 du 15 Mai 1915 : ‘S’est fait remarquer en montant à l’assaut des lignes ennemies, a été blessé' » « Cité à l’ordre du Corps d’Armée n°6 du 13 juin 1917 – ‘Zouave courageux et toujours volontaires pour les missions dangereuses. Le 19 Avril 1917, envoyé en avant pour renseigner son commandant de Compie. s’est parfaitement acquit de sa mission. A chargé à la tête de ses camarades, les entrainant par son exemple » « Cité à l’ordre du Corps d’Armée n°248 du 19 septembre 1917 – ‘Vrai type de Zouave au cours de l’attaque du 20 Août 1917 a assuré avec intelligence la liaison entre la première ligne et la Compagnie. Les objectifs atteints est parti en reconnaissance avec sa demi-section, alors que son chef venait d’être tué n’a cedé que pied à pied linant par sa conduite héroïque et par son feu, les bôches du respect »

Pierre Bidalun, classe de 1914, Croix de Guerre avec étoile de bronze, Médaille Militaire : « À l’ordre du régt. n°287 du 52e Coll. Juillet 1917 ‘Excellent soldat, a sous un feu intense de mitrailleuses remarquablement assumé la liaison avec une unité voisine au cours du combat du 16 Avril 1917’ Blessé évacué le 15 octobre 1916 à Villers-Carbonnel – Plaie à la région temporale par E. O » « Citation à l’ordre du Rgt n°163 le 18-5-18 ‘Soldat très courageux. Lors d’un coup de main ennemi et sous un bombardement violent a très bien fait son devoir un tenant tête aux assaillants.' »

Dominique Arheix, classe de 1915, Chevalier de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre avec palme, Médaille Militaire : « Blessé le 6 décembre 1916 à Monastir ‘fracture compliquée du crâne et plaie à la poitrine par éclat d’obus » « Soldat dévoué courageux. A été très grièvement blessé devant Monastir le 6/12/1916 1 blessure intérieure »

Jean Iribarne, classe de 1916, Croix de Guerre étoile d’argent et de bronze, Médaille Militaire : Cité à l’ordre n°94 de la Don. du 14 Juillet 1916 ‘Faisant partie d’un groupe chargé d’exécuter un coup de main a fait preuve d’entrain et de courage, en entrant des premiers dans un abri attaqué à la grenade contribuant ainsi au succès complet de l’opération' » « Cité à l’ordre n°238 du Régt. du 23 Avril 1918 ‘Soldat dévoué courageux et plein d’entrain agent de liaison pendant l’attaque du 31 Mars n’a pas hésité à transmettre les ordres et renseignements malgré le feu très violent des mitrailleuses' »

Jean Urruty, classe 1916, Croix de Guerre avec palme, Médaille Militaire: « Blessé le 17.8.16 à Maurepas – fracture de la jambe droite par éclat d’obus avec perte de substance amputation de l’avant bras gauche du médius et de l’auriculaire de la main droite et deux orteils du pied gauche » « Cité à l’ordre du G. Q. G. n°3729 du 11 septembre 1916. ‘Soldat très dévoué le 18 Aout 1916 s’est porté bravement à l’assaut des tranchées allemandes et a été très grièvement blessé alors qu’il travaillait à l’organisation de la position conquise amputé de l’avant bras gauche' »

André Iribe, classe de 1916, Croix de Guerre avec étoile de bronze : « Cité à l’ordre du 133e régt. Infie. n°69 du 17 mai 1917. ‘Soldat courageux et plein d’entrain. A pris une large part pour briser la résistance ennemie qui avait arrêté un moment la progression' » « Le 10-11-1917 à Verdun « Pieds gelés »

Dominique Pradas, classe de 1916, Croix de Guerre avec étoile de bronze : « Cité à l’ordre de la brigade I Gal n°52 du 28-8-1916. ‘Excellent grenadier a été blessé en se portant courageusement à l’assaut d’une tranchée ennemie’ O. R. n°322 du 38e. R I. C. du 9-7-18. ‘Très bon soldat dévoué et brave deux ans et 6 mois de front une blessure' »

Raymond Récalt, classe de 1916, Croix de Guerre avec étoile de bronze : « Blessé le 20 Juillet 1916 à Barleur ‘Plaie avant bras droit par E. O. – Cité à l’ordre du 34e R I. C. n°519 du 22 Mai 1917 ‘Toujours volontaire pour les missions délicates; s’est offert volontairement pour faire une patrouille en avant de la position conquise le 16 Mai 1917′ »

Raymond Récalt, classe de 1916, Croix de Guerre avec étoile de bronze : « Blessé le 20 Juillet 1916 ‘Plaie avant bras droit par E. O.’ – Cité à l’ordre du Régt. n°24 ‘A fait preuve du plus grand sang froid le 19 Avril 1917 au cours de l’attaque de la tranchée occupée par sa section en stimulant ses camarades et a ainsi contribué à faire échouer l’attaque ennemie’ Cité à l’ordre du Régt. n°40 du 10 Août 1918 ‘Excellent grenadier très brave et très courageux s’est très bien conduit pendant l’attaque du 23 juillet 1918′ »

Raymond Récalt, classe de 1916, Croix de Guerre avec étoile de bronze : « Cité à l’ordre du Régt 432lées du 13 Août 1918 ‘Excellent soldat modèle de courage et de dévouement s’est très bien conduit pendant les opérations du 15 au 18 Juillet 1918.' »

Dominique Etcheber, classe de 1916, Croix de Guerre étoile de bronze, Médaille Militaire, Médaille Commémorative, Médaille de la Victoire, Croix du Combattant : « Blessé le 6 novembre 1918 – Intoxication par gaz » « Cité à l’ordre n°1059 du 6e R. I. C. du 20 Juillet 1918 ‘Fusilier mitrailleur, courageux et energique. Le 20 Juillet 1918 au cours d’un coup de main ennemi, a abattu plusieurs allemands et a puissamment contribué par l’emploi judicieux de son arme, à faire échouer la […] ennemie' » « Blessé le 4 Juillet 1922 au cours d’un service externe a été serré fortement contre un tombereau qu’il crosait a été atteint d’entorse au pied gauche avec déchirure du ligament latéral externe ».

Philippe Carriquiry, classe de 1917, à droit au port de la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre : « Extrait de l’ordre n°109 du 30 Juillet 1940 de Mr. le Général d’Armée Ministre Secretaire d’Etat à la défense Nationale. Citation ordre de la Division Rég. Trans. Auto. n°211. Le Groupe de Transport n°211 sous le commandement de son chef énergique le Capitaine Rollanel : ‘Unité d’élite toujours prête à l’effort. Depuis sa mise à disposition d’une grande unité d’infanterie, a constamment rempli, des missions difficiles et périlleuses à proximité de l’ennemi en transportant des troupes de jour et de nuit, malgré les bombardements fréquents de l’aviation adverse.' »

Raymond Carrique, classe de 1918, Croix de Guerre avec étoile de bronze : « Citation à l’ordre du régt. n°264 le 24-11-18 ‘Excellent soldat d’un courage et d’un allant remarquable. S’est particulièrement distingué pendant les combats du 24 au 28 octobre 1918 en assurant de nombreuses liaisons et en exécutant plusieurs patrouilles sous de violents feux de mitrailleuses' »

Raymond Dalgalarrondo, classe de 1918, Croix de Guerre avec étoile de bronze : « Ordre du Régt. n°47 du 8-11-18 ‘Jeune soldat de la cl. 1918, depuis son arrivé à l’unité à rendu de grands services faisant preuve en maintes circonstances des plus beau dévouement, réparant les lignes sous le feu ennemi le 14-10-18 […] »

Sébastien Eppherre, classe de 1918, Croix de Guerre avec étoile de bronze : « Ordre du Régt n°264 du 24 Nov. 1918 ‘Grenadier d’élite se distinguant en toutes circonstances. Le 24 octobre 1918 à puissamment contribué par l’efficacité de son tir à repousser une contre-attaque' »

Arnaud Etchebarne, classe de 1918, Chevalier de la Légion d’Honneur, Médaille Militaire : « Blessé par balle le 16-9-18 devant Dallon (Aisne) au genou gauche »

Gabriel Mispiratcéguy, classe 1919, Chevalier du Ouissam Alaouite Chérifien Médaille coloniale agrafe Maroc : « Citation à l’ordre de la colonne n°28 du 16 juillet 1920 ‘Très bon tirailleur, très brave et très crâne au feu, a montré beaucoup de courage et d’entrain pendant les contre attaques ennemies sur la position du djebel-Sou-Sa' »

Il est possible que Raymond Bidalun, classe de 1904, fut médaillé aussi, mais son registre matricule est malheureusement en partie couvert.

Autres cités

Jean Etchart, classe de 1918 : « Blessé le 12 juin 1918 à Courcelles ‘plaie de la face dorsale du pied gauche par éclat d’obus' » « Ordre de la 36 : D. I. n°205 du 14-7-18. ‘Soldat très courageux. Le 11 Juin 1918 sous un bombardement des plus violents et un tir nourri de mitrailleuses ennemies a assuré des liaisons très difficiles. Blessé en accomplissant sa mission’

Les militaires blessés des suites de la guerre

Une grande quantité de soldats Altzaiarr furent blessés en temps de guerre, certains sont même pensionnés à cause de troubles physiques en conséquence des conflits. Voici une courte liste des Altzaiarr blessés (sans ceux déjà cités ci-dessus) :

  • Pierre Gette, classe de 1878 (couture des paupières de l’oeil droit)
  • Raymond Bassaber, classe de 1895
  • Dominique Bidalun, classe de 1898
  • Pierre Berterreix, classe de 1899
  • Raymond Chabalgoïty, classe de 1899
  • Arnaud Abeberry, classe de 1902
  • Jean Bordahandy, classe de 1902 (intoxication par gaz)
  • Eusèbe Errecaborde, classe de 1903
  • Jean Urruty, classe de 1909
  • Grat Etchebarne, classe de 1914
  • Pierre Ascarateil, classe de 1915 (perte de l’oeil droit)
  • Jean-Pierre Aguer, classe de 1915
  • Sébastien Eppherre, classe de 1915
  • Pierre Iribe, classe de 1918
  • André Pradas, classe de 1918
  • Pierre Chuburu, classe de 1918

À savoir que beaucoup parmi ces derniers furent aussi prisonniers en territoire allemand à un moment de la campagne.

Conclusion :

Alçay-Alçabéhéty-Sunharrete, village d’à peine cinq cents habitants à l’époque de la Grande Guerre, a produit de nombreux braves soldats au cours de son histoire, et les registres matricules nous donnent une bonne idée du profil de l’homme du quotidien dans ce village :

Un agriculteur ou laboureur dans le village, courageux, d’environ 1m 66 aux cheveux et aux yeux châtains, ayant un visage ovale avec front ordinaire, nez et bouche moyens, et menton rond. Ce serait un homme capable de lire et écrire grâce à une instruction assez développée qui verra sans doute la guerre au moins une fois pendant sa vie, et un éventuel père de famille ayant servi l’armée française avec dévotion.

Chaque Altzaiarr a pourtant sa propre histoire qui ne peut pas être représentée par un article seul.

Un très grand merci à Josette Lafargue et Jean-Philippe Criado pour avoir généreusement fourni l’indexation des naissances d’Alçay-Alçabéhéty-Sunharette !

Sources


Naissances de Alçay-Alçabéhéty-Sunharette indexés sur Gen&O :

https://www.geneoweb.fr/actes/tab_naiss.php/Al%C3%A7ay-Al%C3%A7abehety-Sunharette+%5BPyr%C3%A9n%C3%A9es-Atlantiques%5D

Registres matricules disponibles sur earchives :

http://earchives.le64.fr/archives-en-ligne/militaire-results.html?name=militaire

BnF :

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6115247c/f142.image

Ministère des Armées :

Base des Morts pour la France de la Première Guerre mondiale, disponible en ligne au lien ci-dessous.

https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/base_morts_pour_la_france_premiere_guerre/index.php

La Soule dans la guerre de 1914-1918, Exposition d’Ikerzaleak Avril Juin 2006 : https://horizon14-18.eu/wa_files/la_20soule_20dans_20la_20guerre.pdf


Projet Babel : http://projetbabel.org/etudes_basques/